Ces derniers jours, la moindre lumière perçant les nuages était accueillie comme le messie. J'en ai vu ouvrir la bouche pour recevoir le soleil plus profond (j'avoue, c'était moi).
La plupart du temps, quand même, on mettait des collants et on ne faisait pas la maline.
Mais juin est enfin là et ramène avec lui cette sensation oubliée, brûlure divine.
Bientôt les jambes nues tous les matins, on peut rêver un peu.
Avec Tigre, nous avons gentiment fêté notre anniversaire dans le sud-ouest, puis nous nous sommes violemment disputés à Paris.
On s'en remet.
On ne peut plus se passer l'un de l'autre de toute façon.
Un an ce n'est pas rien du tout.
Mais je ne sais pas quoi en penser.
Avec mes amis ce week-end au milieu des pâquerettes, une pause jaune et blanche et bleue et verte.
Et puis les jours qui de nouveau filent, le manque de sommeil. On s'en remet.
Le pollen, la gorge. On s'en remet.
Le Cube, les gens idiots, les méchants, les lourds, les bruyants. Aussi.
La cicatrice de Lou qui revient dès qu'on bronze.
Oui, oui, ça aussi.
Prendre des vitamines et regarder dehors; les corps flottants qui dansent sur fond bleu, je vais finir par leur donner des prénoms.
Je m'aperçois que les arbres ont des feuilles parce que je ne vois plus le pont.
C'est toujours comme ça.
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