mardi 9 juillet 2013

L'acteur américain



- Tu veux un enfant ?
- Non, il fait beaucoup trop chaud !



(ça lui apprendra à poser des questions idiotes)




A cette soirée de retrouvailles avec Tigre (j’ai l’impression qu’on ne vit que de ça : nos retrouvailles), il me présente de nouveau à son plus cher ami comme la fille qu’il aime et ça me touche profond, juste là, mais je ne dis rien, je souris, j’essaie d’être mignonne avec son plus cher ami.



Ensuite nous partageons des cigarettes avec ce très bel acteur américain, presque nus sous la chaleur de juillet.

Nous discutons et rions en deux langues rue Montorgueil, comme si nous étions de la même famille.

Un peu plus tard en cherchant un taxi je dis à Tigre "Personne ne voudra nous croire".




A propos du mail fleuve que je lui ai envoyé après la mort des mésanges, il me dit "il est vraiment magnifique, tu devrais le mettre dans ton prochain roman".
Je lui dis qu’il n’en est pas question. C’est un mail juste pour lui. Je lui rappelle qu'il ne m'a pas répondu.
Il me dit "toutes ces phrases juste pour dire au final "tu me manques"… Je n'allais pas répondre : bah oui moi aussi".


Tiger Tiger
Burning bright...




Tandis qu’au Cube l’ambiance s’effrite comme un très vieux granola, je repense aux yeux de l’acteur américain qui parcouraient ma robe, à son beau sourire qu'on ne voit d'habitude qu'au cinéma, et je me dis : J’aurais dû prendre des photos.



mardi 2 juillet 2013

Quatre mésanges dans un sac Claudie Pierlot


Ce week-end dans la maison de Swan en Normandie. Un petit havre de paix.
Ji trouve des mini mésanges tombées du nid. On les nourrit. On pense qu'elles ne passeront pas la nuit. Elles passent la nuit. Elles passent le week-end. Et voilà que je les ramène avec moi à Paris.

Quatre petits orphelins piaillant bec grand ouvert comme dans cette vieille pub pour Esso.

Yoyo face à ce boucan reste dubitative.
Ce chat gâté au Purina One a heureusement un instinct de bulot.


Ils habitent dans un pot de fleur au fond d'un sac Claudie Pierlot.

Dès que quelque chose grince dans la rue, j'ai l'impression qu'ils m'appellent.

Je les nourris d'amour et d'insectes séchés.

J'ai peur qu'ils meurent.
Pourvu que l'amour et l'eau fraîche, ça suffise aussi chez les oiseaux.